La puce qui va démanger votre portable
Par Delphine Dumont, lundi 14 mars 2005 à 15:48 :: Général :: #17 :: rss
Les allergiques à l'interactivité du mobilier urbain vont-ils devoir mettre un collier anti-puces à leur téléphone ? Peut-être... Les autres se réjouiront de pouvoir obtenir des informations sur les films et produits présentés sur les affiches publicitaires ou sur les lieux célèbres où ils se trouvent.
La puce Kameleon s'insère dans n'importe quel élément urbain ou privé et envoie un signal aux mobiles équipés du système Bluetooth. Conçue au départ pour informer les visiteurs malvoyants des musées, cette puce rend communicant n'importe quel objet.
Imaginez... Vous voyez sur une affiche que le film que vous attendiez est enfin sorti. Vous levez votre portable vers la publicité, recevez et acceptez le signal et aussitôt, vous savez quelles sont les salles qui l'ont programmé et à quels horaires. Vous pourrez même parfois pré-achetez votre place !
Les magasins vous proposent des réductions et vous font part de leurs promotions, les hôtels vous disent tout sur leur disponibilité, les restaurants vous parlent de leur plat du jour... Les possibilités sont infinies !
Heureusement, les développements ne sont pas réservés à une exploitation commerciale. Les arrêts de bus, les bornes kilométriques, les plans de ville peuvent aussi utiliser cette technologie ! A l'intérieur des bâtiments, les ascenseurs, portiques ou panneaux d'affichage peuvent aussi servir de supports d'information interactive. Est-ce la fin de la quête impossible du bureau 2A qui n'est ni au deuxième étage ni à côté du bureau 2 ? :)
- Le site de la société Kameleon, le concepteur de la puce Bluetooth informative.
- La puce Bluetooth informative vue par L'Atelier.fr
- La puce Bluetooth informative vue par 01net.
- La puce Bluetooth informative vue par France-Info
Loïc Le Meur a rencontré les concepteurs de Kameleon.
Lire le post sur le blog de Loïc Le Meur
Technorati Tags: Kameleon, Bluetooth, publicité, interactivité
Commentaires
1. Le lundi 20 juin 2005 à 19:49, par
Delphine Dumont
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